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Ce mercredi 29 janvier 2014, je serais au côté des ONG, des associations et des femmes, hommes qui se mobilisent pour le droit des femmes à disposer de leurs corps. "Un bébé quand je veux, quand je veux", cet adage semble s'éloigner de plus en plus de la réalité des femmes espagnoles. En effet, la loi promulguée par le gouvernement Zapatero légalise l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) jusqu'à 12 semaines de grossesse. Avec la nouvelle réforme, ce droit des femmes disparait. Seuls les viols ou les situations de dangers prouvés pour la vie physique et psychique de la femme lui permettent d'interrompre sa grossesse.

Cette restriction dangereuse de droit des femmes à disposer de leurs corps est une situation intolérable. Ce projet de réforme va réduire les possibilités des femmes souhaitant avorter à se rendre à l'étranger (avec tous les frais qui y sont liés) ou à recourir à un avortement clandestin avec un risque accru pour sa santé, sa fécondité future.

Nous ne pouvons pas rester insensibles à cette grave régression du droit des femmes. Cette question dépasse la souveraineté nationale. Rappelons-nous qu'à l'heure où les courants extrémistes sont de plus en plus présents au sein du Parlement Européen, le droit à l'IVG n'est pas un droit acquis pour toujours!

Mobilisons-nous et restons vigilants!