Ma candidature sur la liste régionale bruxelloise
Comme vous le savez peut-être, je suis candidate, 3e suppléante sur la liste ECOLO, à la région de Bruxelles. Un choix clair, engagé et important pour notre ville. Mais pourquoi? Quelles sont mes priorités face aux grands défis de Bruxelles? Et bien, voilà, je vous explique…
Vous le savez, le 25 mai prochain nous devrons remplir notre devoir de citoyennes(ens) pour un méga scrutin (régional, fédéral et européen). Un moment de démocratie très important au vu des enjeux qui nous attendent.
Projetons-nous un instant en 2020, nous serons environ 1 200 000 Bruxellois. Avec tout ce que cela signifie comme pression sur les infrastructures et services, les écoles, les crèches, les logements, les services de santé et les services sociaux. Évidemment, cette priorité est une obligation pour tous les partis, mais il y a différentes manières d’y répondre. Voici la nôtre.
Tout d’abord, il va falloir dans les 5 années à venir maintenir le plan Cigogne III (initié par Jean-Marc Nollet) visant à créer 16 000 places en crèche d’ici à 2022. Mais cela ne suffira pas, il faudra aussi doter les accueillantes à domicile d’un véritable statut pour susciter des vocations chez des femmes (et pourquoi pas des hommes !). Malheureusement, cela ne répondra pas aux besoins multiples et différenciés des familles bruxelloises d’aujourd’hui. Il faut donc multiplier les solutions : haltes-garderies, bébé rencontre, politique de soutien à la parentalité… Et pour mettre tout le monde à égalité dans la recherche d’un lieu d’accueil, il faudra centraliser les demandes d’inscription en crèche par un guichet unique : plus de transparence, plus de données chiffrées afin de mieux évaluer les besoins.
L’accueil de la petite enfance, c’est aussi permettre l’emploi et la recherche d’emploi ou des activités utiles pour les parents. C’est précieux pour l’inclusion sociale de tous et pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Après la petite enfance, c’est l’école. Je fréquente pas mal d’ados et leurs professeurs dans le cadre de l’éducation à la vie affective et sexuelle. L’école de demain doit ouvrir des portes plutôt que d’en fermer, elle doit inviter à la découverte de soi-même et du monde dans lequel chaque élève a une place à prendre. C’est pourquoi il nous semble que jusqu’à 14 ans, tous les enfants doivent suivre un tronc commun pour que chacun puisse explorer ses potentiels avant les premiers choix d’orientation.
Plus tard, ce sont les ponts entre le monde de l’entreprise et l’école qui peuvent motiver et renforcer la formation des jeunes : l’offre de stage en alternance doit augmenter et les filières « qualifiantes » doivent être revalorisées.
Ces formations et ces métiers ont un rôle très important à jouer dans la relance de l’économie. Comment faire ? Par exemple, en promouvant les projets qui démystifient ces filières, en permettant aux acteurs de celles-ci de se retrouver, d’échanger et construire l’enseignement de demain. Exemple : créer une « Instance de pilotage interréseau de l’enseignement qualifiant en Fédération Wallonie-Bruxelles ».
Et puis pour finir, il y a les profs, ceux qui font l’école. Métier difficile, mais si important. Il faut leur permettre de se nourrir à l’intérieur et à l’extérieur du milieu scolaire, les soutenir, soutenir l’image de ce métier essentiel !