C’était il y a maintenant un mois, le 7 octobre 2017, la commune d’Auderghem se réveille un samedi matin en apprenant la fermeture du viaduc Hermann Debroux ! Des faiblesses ont été découvertes dans le béton. Cauchemar en vue ! Les riverains et commerçants se sont directement senti pris au piège…

Je peux aisément comprendre comprendre ce type de réaction face à l’inaction du gouvernement régional dans la gestion préventive des ouvrages de ce type. Ce manque de prévoyance est scandaleux. Avec le recul, la situation n’a pas été aussi chaotique que prévue. Nous avons même pu constater que les acteurs concernés par la mobilité se sont mis autour de la table et ont réussi en 24 heures à modifier l’offre de transport public ou encore de parking de dissuasion. Un bel exemple qui prouve que lorsque c’est nécessaire, des solutions peuvent être trouvée ! Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin, profitons de cet incident pour réfléchir ensemble la mobilité de demain.

Le côté positif de cet épisode désastreux en terme de mobilité, c’est que chacun s’est pris à rêve d’une autre mobilité. Mon rêve à moi c’est une entrée de ville qui ressemble à un boulevard urbain de 2X2 bandes, avec un parking de dissuasion en entrée de ville attaché à une offre de transport cohérente. Mais encore un péage urbain, une bande de circulation réservée au co-voiturage, ou encore multiplier des « navettes entreprises ». Je rêve aussi de belle piste cyclable en site propre et de large trottoirs pour les riverains de ce viaduc (dont je fais partie). Il est grand temps de repenser l’image de notre commune et de retisser les tissus urbains de nos quartiers qui sont littéralement coupé en deux par cet ouvrage d’un autre âge !

Il est grand temps de repenser la mobilité à Bruxelles et à Auderghem et de permettre à chacun de pouvoir se déplacer, se rendre sur son lieu de travail, de manière efficace, en garantissant une sécurité tout au long de son parcours.